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Halloween, c’était mardi. Mais certains socialistes n’ont pas fini d’avoir peur. Les roses favorables à la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) sont effrayés à la perspective de se retrouver en tête-à-tête avec certaines figures de leur propre parti, comme la présidente de la région Occitanie Carole Delga, ou le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. «Cette hypothèse me terrifie», confesse un député PS. «L’alliance avec les insoumis, mine de rien, nous avait de nouveau rendus cools et fréquentables. On le sentait sur le terrain depuis un an, alors qu’avant on se traînait l’image de suppôts du hollandisme. C’est pour ça qu’il faut absolument qu’on retrouve le chemin de l’union, il n’y a pas d’alternative», s’inquiète le même.
Du côté des écologistes, on enfonce le clou, et on charge la responsabilité des roses sur l’ambiance délétère à gauche en ce moment. «Bien sûr qu’il y avait plein de trucs qui n’allaient pas et qu’il fallait régler dans la Nupes, c’est d’ailleurs pour ça qu’on part en solo aux européennes», note un