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En journalisme politique il y a quelques figures imposées. Les meilleurs commentateurs sont ceux qui arrivent à les éviter… Mais plus malin encore est celui qui arrivera à traiter le sujet, et donc à contenter rédacteurs en chefs et lecteurs qui, quoi qu’ils en disent – n’êtes-vous pas en train de lire ce papier… – adorent détester (ou détestent adorer) la politique politicienne.

Ce commentateur malin traitera donc le sujet, mais montrera qu’on ne la lui fait pas. La possibilité d’un remaniement ministériel fait partie de ce que l’on appelle un «marronnier», c’est-à-dire un sujet médiatique récurrent. Il paraît qu’il s’en profile un pour le mois de janvier. C’est l’un des piliers de la majorité (le seul pilier un peu solide, bien que judiciairement fragilisé), François Bayrou, qui le dit : «Il faut changer l’équipe gouvernementale.» Pourquoi ? Parce que, disent les membres de la majorité favorables au remaniement, la première phase du second mandat est achevée :