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On n’a plus trop vu Olivier Dussopt publiquement depuis qu’il a survécu à la terrible épreuve de la réforme des retraites, sans «craquer» mais pas loin quand même. Le ministre du Travail a même carrément disparu de la circulation depuis le début de l’examen du texte immigration au Sénat (à de rares interviews près), désertant l’hémicycle de la chambre haute au profit du seul Gérald Darmanin. Etrange, alors qu’il avait médiatiquement présenté le texte en duo avec le ministre de l’Intérieur, dans une répartition des rôles «flic de gauche, flic de droite» furieusement macronienne. Mais il est vrai que la proximité de son procès pour favoritisme, à partir de lundi 27 décembre, devait le pousser à la prudence. Il s’est donc mis à l’abri de la foudre sur ce projet de loi et n’a pas l’intention de revenir en scène à l’Assemblée, où le texte sera débattu en séance à partir du 11 décembre. Ce sera le «même dispositif qu’au Sénat», indique ainsi le cabinet de Dussopt au Figaro. Il sera alors peut-être dans l’attente de son jugement, dont la date n’est pas encore connue.