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Interview

Olivier Faure : «Au PS, nous devons aller chercher la radicalité»

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Réélu à la tête d’un parti réuni en congrès à partir de ce vendredi à Nancy, le premier secrétaire du PS promet la présentation d’un «projet» pour la fin de l’année et n’écarte pas une censure du gouvernement Bayrou sur les retraites ou le budget.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, à Paris, le 12 janvier. (Mathias Benguigui/Pasco pour Libération)
publié le 12 juin 2025 à 19h06

Après des mois de bataille interne, la grande réconciliation ? A partir de ce vendredi 13 juin, le Parti socialiste se réunit tout le week-end à Nancy pour conclure son 81e congrès. Tout juste réélu face à Nicolas Mayer-Rossignol (50,9 % contre 49,1 % des voix), le premier secrétaire Olivier Faure déclare vouloir ouvrir la direction à toutes les tendances… mais derrière la même ligne. Prônant une large rénovation du parti, il souhaite notamment lui faire prendre un virage écolo plus prononcé, et explorer les voies d’un «apaisement» de la société.

Vous avez été réélu d’un cheveu à la tête d’un parti coupé en deux, réduit à 25 000 votants et dont rien n’indique qu’il jouera un rôle de premier plan dans les prochaines échéances nationales. Quel rôle le PS peut-il encore jouer ?

Le Parti socialiste doit accepter de faire sa propre révolution. Ne pas cultiver une nostalgie, celle d’