Plus personne ne sait compter les heures de discussion. Depuis le 6 janvier, les socialistes, rejoints par les écologistes et les communistes, mais sans les insoumis qui les accusent de compromission, négocient avec le gouvernement pour tenter de trouver un accord sur le budget. En lien avec le ministre de l’Economie, Eric Lombard, ils demandent une augmentation du smic et du point d’indice des fonctionnaires, le «maintien de services publics», le «soutien à l’activité économique», une «bifurcation écologique» ou encore plus de justice fiscale. Point clé des négociations : la réforme des retraites. Les Verts demandent son abrogation, les socialistes sa suspension. Et si, ce week-end, Gérard Larcher, le patron des sénateurs LR, a prévenu que les siens s’y opposaient et que Laurent Wauquiez, le patron des députés LR, jugeait qu’une suspension de la réforme des retraites sans mesures de financement serait «irresponsable»,