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Gouvernement

Olivier Klein à Clichy-sous-Bois : «On ne peut pas accepter cette violence autodestructrice»

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«Libération» a suivi ce lundi le ministre délégué au Logement et à la Ville dans la commune dont il a été maire jusqu’à son entrée au gouvernement l’an dernier. Pour l’ancien socialiste, «la présence policière, le discours partagé des parents, des politiques, des élus, et un peu de retour à la raison» permettent d’envisager la fin des violences.
Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement, à Marseille en ce mois d'avril 2023. (Nicolas Tucat/AFP)
publié le 3 juillet 2023 à 18h15

Sur les marches de la mairie de Clichy-sous-Bois, les élus tournent le dos à ses portes vitrées constellées d’une demi-douzaine d’éclats. Après la mort du jeune Nahel tué par un tir policier à Nanterre mardi, l’hôtel de ville a été caillassé et un petit départ de feu a pris dans la nuit de jeudi à vendredi. Le ministre délégué au Logement et à la Ville, Olivier Klein, griffonne quelques notes au dos de son discours en écoutant celle qui lui a succédé à la mairie, Samira Tayebi, émue aux larmes, se désoler de l’incendie de la bibliothèque, ce «havre de paix, un lieu de culture et d’échange qu’on voulait central» et dont elle ignore encore quand elle pourra rouvrir. Tandis qu’élus et population étaient appelés à se rassembler devant les mairies, ce lundi midi, au lendemain de l’attaque contre le domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), Olivier Klein est venu rejoindre son équipe municipale.

Sitôt finie, à Matignon, une réunion d’arbitrages budgétaires sur le logement et la rénovation, il grimpe dans sa voiture, embarquant Libération à l’arrière. Regrettant de n’«être pas plus présent» à Clichy-sous-Bois, le maire adjo