C’est un homme qui parle aux oreilles des canons à neige… et aux maires des stations de ski. Issu de l’UDF, aujourd’hui chez Les Républicains, responsable du très (très) droitier syndicat étudiant UNI, Olivier Vial se présente en outre comme «chercheur et conseiller». Fort de cette confusion, il vend ses services aux territoires et stations de montagnes, et, accessoirement, une fois par semaine, en tant qu’expert et chercheur à la chaîne d’information continue BFM TV.
Ses prises de position sont radicales. Au Centre d’études et de recherches universitaire, un groupe de réflexion dont il est directeur, il s’occupe des questions liées aux «activistes» écologistes. Il a signé les tribunes suivantes : «Les réactions après l’attaque contre Israël confirment l’emprise de l’islamo-gauchisme à l’université» publiée dans le Figaro, «Prime pour les non-binaires, les subventions publiques enrôlées au service du wokisme municipal» ou encore «Décolonialistes, indigénistes… Les idiots utiles du djihadisme» sur le site Atlantico.
Des sujets facturés entre «5 000 et 10 000 euros»
A l’UNI, Olivier Vial est une espèce de «Tanguy du syndicalisme étudiant, commente Jean-Yves Camus, codirecteur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès. Son syndicat a été fondé après mai 1968, par des étudia