(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Tout arrive
S’il y a une région où l’union de la gauche dès le premier tour des régionales pourrait avoir lieu, ce sont les Hauts-de-France, du fait d’un fort risque RN. Tous ont 2015 en tête, quand la gauche avait dû se désister pour permettre à Xavier Bertrand de battre Marine Le Pen. Tête de liste LFI dans la région, Ugo Bernalicis se dit ainsi prêt à jouer le jeu du rassemblement. Même avec les socialistes. Mais pas derrière un socialiste, alors que Patrick Kanner, le patron des sénateurs PS, s’y verrait bien. «Le PS semble disposé à ne pas conduire une liste d’union. C’est un élément important», se félicite l’insoumis dans la Voix du Nord. A Marseille, aux municipales, c’est le choix du rose Benoît Payan – finalement devenu maire – de ne pas être tête de liste qui avait permis le rassemblement du Printemps marseillais. Et Bernalicis d’ajouter : «Je ne peux pas vous dire “on sera les uns derrière les autres”, mais je suis pour un accord avec le PCF, EELV et le PS à la fin.»
La ballade des centristes malheureux
Stanislas Guerini, patron de LREM, l’a répété dimanche : il lui semble un peu tard pour lancer le chantier de la proportionnelle, malgré l’offensive bourrine de François Bayrou depuis plusieurs semaines. Une tactique bayrouiste qui «a