Comment des séquences de violences et d’humiliations comme celles vécues par Jean Pormanove ont-elles pu échapper aux sanctions ? Deux jours après la mort, en direct, du streameur de 46 ans, lundi 18 août, la question de la légalité du contenu et de sa diffusion se pose. Au premier rang, la responsabilité de la plateforme Kick, qui hébergeait ce contenu et dont la faible modération était un argument marketing, est clairement mise en cause.
«Quelle que soit la nature du contenu, à partir du moment où elle est illicite, la plateforme doit le retirer», martèle, mercredi 20 août, auprès de Libération Arthur Delaporte, député, porte-parole et «monsieur numérique» du Parti socialiste. «Kick est disponible en France et a toutes les mêmes obligations que les autres plateformes», pointe celui qui est aussi président de la commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs, dont le rapport sera examiné le 4 septembre prochain.