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Modération des réseaux

«On a un arsenal de droit suffisant» : après la mort de Jean Pormanove, des élus appellent à plus de fermeté face aux plateformes

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Face à l’émotion suscitée par les horreurs subies par le streamer décédé lundi 18 août, des élus spécialistes du numérique appellent à appliquer les lois existantes, déjà bien fournies, et à y mettre les moyens nécessaires.

La plateforme australienne Kick, sur laquelle étaient diffusés les vidéos de Jean Pormanove. (Christopher Charpaud/Abaca)
Publié le 20/08/2025 à 19h41

Comment des séquences de violences et d’humiliations comme celles vécues par Jean Pormanove ont-elles pu échapper aux sanctions ? Deux jours après la mort, en direct, du streameur de 46 ans, lundi 18 août, la question de la légalité du contenu et de sa diffusion se pose. Au premier rang, la responsabilité de la plateforme Kick, qui hébergeait ce contenu et dont la faible modération était un argument marketing, est clairement mise en cause.

«Quelle que soit la nature du contenu, à partir du moment où elle est illicite, la plateforme doit le retirer», martèle, mercredi 20 août, auprès de Libération Arthur Delaporte, député, porte-parole et «monsieur numérique» du Parti socialiste. «Kick est disponible en France et a toutes les mêmes obligations que les autres plateformes», pointe celui qui est aussi président de la commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs, dont le rapport sera examiné le 4 septembre prochain.

«Signalement circonstancié»

L’Arcom avait bien été saisi après un article de