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Objectif 2027

«On aimerait tous un consensus mais ça semble compliqué» : à gauche, des partis en union libre

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Rendez-vous informels entre «unionistes», modalités de la primaire, liens qui se font et se défont entre les formations… A quelques mois des européennes, tous les pôles de gauche ont le regard tourné vers l’échéance 2027, sans partager de stratégie.
Lors d'un meeting commun de la gauche contre le projet de loi immigration à Saint-Ouen, le 7 décembre. (Denis Allard/Libération)
publié le 18 février 2024 à 12h13

L’union de la gauche se jauge désormais en pommes de terre. «Les dîners patates à la portugaise, c’est fini», répond en souriant la députée communiste Elsa Faucillon quand on l’interroge sur l’état des discussions en vue d’une candidature commune en 2027. En octobre, un article de Libération racontait qu’une bande de députés rebaptisés «les unionistes» se retrouvaient depuis l’été autour de dîners pour sauver le rassemblement de la gauche. Nous rapportions alors que le groupe – composé des insoumis Clémentine Autain, Raquel Garrido, Alexis Corbière et François Ruffin