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«On n’a pas à participer» : Jean-Paul Mattei (Modem) «regrette» que la macronie ait voté pour la présidence de la commission des Finances

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L’ex-chef des députés centristes désapprouve le choix du camp présidentiel, qui a rompu une tradition du Parlement en prenant part au vote pour la présidence de la «comFi», dévolue à l’opposition.
Le député Modem Jean-Paul Mattei à l'Assemblée nationale le 10 avril 2024. (Raphael Lafargue/ABACA)
publié le 23 juillet 2024 à 9h59

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La macronie s’est affranchie des usages républicains et des coutumes en vigueur au Parlement, samedi, en participant au vote pour l’élection du président de la commission des Finances de l’Assemblée. Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, ce poste revient à l’opposition et la majorité ne prend pas part à ce scrutin, pour ne pas «choisir son opposition». Ni la droite ni la gauche n’avaient osé rompre avec cette tradition. Mais la macronie disruptive, oui. Qui plus est pour tenter (en vain) d’offrir ce job si prisé et essentiel, dans le contrôle du gouvernement par le Parlement, à un quasi-allié en la personne de la LR Véronique Louwagie, au nom du deal avec Laurent Wauquiez ayant permis la réélection de Yaël Braun-Pivet au perchoir.

Et dans l’ex-majo relative présidentielle, cela n’a pas plu à tout le monde. Ancien patron du groupe Mod