La gauche veut aussi avoir son mot à dire. Au lendemain d’un week-end marqué par le duel à distance Emmanuel Macron-Jordan Bardella au Salon de l’agriculture, la tête de liste LFI pour les européennes, Manon Aubry, a arpenté les allées du rendez-vous de la porte de Versailles ce lundi 26 février. Un passage obligé pour tout responsable politique en campagne. Qui plus est dans un contexte de crise agricole. Malgré une série d’annonces en plusieurs temps, l’exécutif n’a toujours pas réussi à éteindre la grogne. Samedi, un comité d’accueil attendait le chef de l’Etat, poussant les organisateurs à décaler de quelques heures l’inauguration de l’événement. «Aujourd’hui, sera une journée paisible», promet en tout début de journée l’eurodéputée LFI aux quelques journalistes présents.
«Ils se comportent comme des clowns»
Ce lundi matin, Manon Aubry et les députées Aurélie Trouvé et Manon Meunier ne boudent pas leur plaisir. Deux jours plus tôt, Emmanuel Macron, depuis le Salon, s’est engagé à ce que soient mis