Les lieutenants insoumis délivrent souvent les mêmes formules, parfois jusqu’au mot près. Comme un seul homme, ils sont en fait l’écho de la pensée de Jean-Luc Mélenchon. Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre, ils martèlent ainsi un message : on les accuse d’être ambigus sur le terrorisme, de baisser les yeux sur des massacres, ils sont en fait du côté de «la paix».
A l’occasion de la «marche pour la paix et la justice», organisée ce samedi à Paris à l’initiative de plusieurs collectifs, des visuels insoumis ont été bombardés sur les réseaux avec les mots d’ordre «pour la paix», «cessez-le-feu total et permanent», «hommage à toutes les victimes civiles», «condamnation de tous les criminels de guerre» mais aussi «des sanctions contre Israël» ou encore «stop aux massacres à Gaza et en Cisjordanie». Rien, en revanche, sur les otages toujours détenus par le Hamas, alors même que les insoumis accusent le reste de la classe politique de dicter des mots d’ordre sélectifs qui sont autant d’obstacles à la paix.
«Les voix de la paix ont toujours été décrédibilisées, elles ont été traînées dans la boue, traînées en prison, parfois même assassinées», lançait Mathilde Panot le 23 novembre lors d’un meeting «pour la paix» organisé à Marseille par le mouvement. «Quant