Menu
Libération
CheckNews
Vos questions, nos réponses
Vidéo

On vous décrypte le mode opératoire de l’extrême droite sur Internet, avec Salomé Saqué, Pierre Plottu et Maxime Macé

A l’aide d’un soft power réactionnaire bien léché, l’extrême droite navigue sur Internet et engrange des millions de vues et des électeurs. Pour analyser ces mécanismes, on a discuté avec Salomé Saqué, Pierre Plottu et Maxime Macé.
Jordan Bardella
publié le 18 novembre 2024 à 12h20

Si la vidéo ci-dessus ne s’affiche pas, cliquez ici pour la lancer

Entre humour, pop culture et «lifestyle», sur Internet, les idées de l’extrême droite se diffusent presque en sous-marin. Derrière une vidéo YouTube presque gentillette, où deux personnes discutent autour d’un «repas de seigneur», difficile d’imaginer qu’il y a un ancien membre d’un groupuscule néonazi pour qui payer des impôts en France revient à «donner de l’argent à des associations LGBT, des migrants etc.» Son petit nom, c’est Baptiste Marchais, et il représente bien le soft power à la sauce extrême droite, selon nos journalistes spécialistes du sujet et auteurs du livre Pop Fascisme (1), Pierre Plottu et Maxime Macé.

Cette mécanique sert également la communication politique du rassemblement national. Sur TikTok, Jordan Bardella mène sa chasse aux électeurs dans des vidéos coulisses où on peut le voir un peu foufou, mais gentil comme tout. Dans son dernier ouvrage Résister (2), la journaliste Salomé Saqué explique qu’«avec un sourire enjôleur, une apparence toujours impeccablement soignée et sur fond de musique à la mode […] il a réussi plus qu’aucune autre personnalité politique française à créer un sentiment de proximité avec les jeunes».

Pour comprendre le fonctionnement de l’extrême droite en ligne, ce soft power qui engrange des millions de vues, on vous propose de retrouver notre discussion avec Salomé Saqué, Pierre Plottu et Maxime Macé.

(1) Pop Fascisme. Comment l’extrême droite a gagné la bataille culturelle sur Internet. Divergences, 180 pages, 15 euros.
(2) Résister. Payot, 144 pages, 5 euros.