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Il s’appelle Meziane Abane, journaliste exilé en France, ancien d’Al Watan, le grand quotidien algérien et il regarde le cirque de la confrontation franco-algérienne avec une distance attristée. Trop d’enjeux intérieurs, trop de calculs cyniques et d’instrumentalisations de tous côtés. De la part du régime algérien, toujours prompt à dépeindre les élites gouvernementales et intellectuelles françaises comme obnubilées par la volonté de nuire à l’Algérie et de la part d’une fraction de la droite française toujours prompte à se présenter dans une posture valorisante de fermeté diplomatique vis-à-vis d’un pays d’émigration.
La critique de la France est le carburant réflexe, presque pavlovien pour toutes les forces politiques algériennes qui souhaitent obtenir de faciles succès de tribunes. Il y a aussi, sur le sol français, des «influenceurs» à la solde du régime d’Alger qui dézinguent, via leurs réseaux sociaux, les opposants au régime, Français d’origine algérienne ou Algériens habitants en France. Parmi ces derniers on trouve