Menu
Libération
Profil

Outre-mer : Marie Guévenoux, discrète soldate de la macronie au «ministère des emmerdes»

Article réservé aux abonnés
La députée de l’Essonne sera du voyage avec Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti ce mercredi 21 février en Nouvelle-Calédonie. La nomination surprise de cette quatrième ministre déléguée aux Outre-mer en moins de deux ans n’inspire guère confiance aux élus ultramarins.
La ministre déléguée chargée des Outre-mer, Marie Guevenoux, à la sortie du palais de l'Elysée le 14 février 2024. (Alain Jocard/AFP)
publié le 21 février 2024 à 7h55

Dans l’ombre de deux cadors de gouvernements, Marie Guévenoux risque de se faire discrète à son arrivée à Nouméa. Ce mercredi 21 février, la nouvelle ministre déléguée aux Outre-mer se rend en Nouvelle-Calédonie aux côtés d’Eric Dupond-Moretti et de Gérald Darmanin. Au menu du déplacement, entre autres : visite de prisons, discussions autour de l’érosion côtière et échange avec des agriculteurs. Le voyage dans le Pacifique est la deuxième visite ministérielle à laquelle participe Marie Guévenoux depuis sa prise de fonction, dix jours après un déplacement express à Mayotte où Gérald Darmanin a annoncé la fin du droit du sol sur l’île.

Loyale à Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir, la députée de l’Essonne de 47 ans a fait son entrée dans le gouvernement Attal début février en héritant des Outre-mer. Une promotion qui a étonné beaucoup d’Ultramarins. «Ça a été une surprise car elle n’était absolument pas pressentie, retrace Olivier Nicolas, le secrétaire