Il sort d’une épreuve politique qui aurait pu le mettre KO. A son arrivée rue de Grenelle, il y a un an, le ministre de l’Education Pap Ndiaye s’est emparé de la mixité sociale à l’école, sujet explosif quand il s’agit de toucher à l’entre-soi des familles bien nées. Sans hésiter à demander des comptes au privé sous contrat, qui accueille deux fois plus d’élèves socialement très favorisés que le public. Mais après six mois d’attente, son plan pour mettre fin à la «ségrégation scolaire» déçoit. Aucune annonce notable dans les mesures pour l’enseignement public présentées le 11 mai à huis clos devant les recteurs. Rebelote une semaine plus tard lors de la signature du protocole d’accord, en toute discrétion et sans contrainte pour le privé sous contrat.
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Que s’est-il passé ? L’Elysée a-t-il freiné face aux menaces de «guerre scolaire» agitées par la droite et une partie de la majorité ? Vendredi, lors d’un déplacement de deux jours en Moselle, Libération s’est entretenu avec le ministre à Metz.
Etes-vous satisfait de votre plan mixité sociale à l’école ?
J’en suis satisfait puisque c’est le plan que nous avons élaboré depuis septembre et q