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Remaniement

Elisabeth Borne veut au moins 40 % de femmes dans les cabinets ministériels

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Dans une circulaire, la Première ministre demande également aux membres de son nouveau gouvernement de nommer des femmes à des postes de direction.
Si le nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne, ici à Paris le 14 juillet, respecte les équilibres avec 41 membres, 21 femmes et 20 hommes, elles ne sont que six ministres de plein exercice pour dix hommes. (Gonzalo Fuentes/Reuters)
par Louis Rengard
publié le 24 juillet 2023 à 16h19

A Matignon, les nouveaux ministres cherchaient encore leur place dans la salle du Conseil. Elisabeth Borne réunissait ce lundi 24 juillet dans la matinée son nouveau gouvernement, remanié la semaine dernière, pour «anticiper les crises de l’été», notamment climatiques, et «préparer la rentrée», tout en «tirant tous les enseignements des violences urbaines». Programme chargé pour sa nouvelle équipe, qui a vu apparaître huit ministres sur le trombinoscope.

En prévision de la composition des nouveaux cabinets ministériels, une circulaire datée du jeudi 20 juillet, révélée par le Parisien et signée par le directeur de cabinet de la Première ministre, Jean-Denis Combrexelle, appelle les nouveaux venus à respecter certaines règles en matière de parité au sein des cabinets. Ils devront notamment respecter «une proportion équilibrée d’hommes et de femmes, et en tout état de cause […] assurer le respect d’une proportion minimale de 40 % de personnes du sexe le moins représenté». Les cabinets ne pourront donc pas être masculins ou féminins à plus de 60 %. La lettre précise également qu’une «attention toute partic