Vous avez aimé la séquence des affreux candidats aux législatives ? Vous allez adorer celle du vice-président du groupe de Jordan Bardella au Parlement européen, nostalgique de Mussolini, homophobe et pas certain qu’une athlète noire puisse représenter «l’italianité». Encore une fois, le RN s’y est mis tout seul avec un professionnalisme qui force l’admiration. Retour sur la semaine. Lundi, le très polémique général Roberto Vannacci est élu vice-président du groupe Patriotes pour l’Europe, par acclamation, avec les voix des eurodéputés français. Désigné président, Jordan Bardella, lui, sèche la réunion, fixée à 14 heures, arguant de son invitation chez TF1 le soir même. En fait, la réunion constitutive du groupe ayant duré moins d’une heure, un aller-retour à Bruxelles dans la journée était plus que possible. Naturellement, à Paris, les cadres frontistes sont interrogés sur cet encombrant général… et patinent.
Mercredi, Jean-Philippe Tanguy, bras droit de Marine Le Pen à l’Assemblée, affirme à l’AFP que le RN s’est opposé à sa nomination, qui résulterait selon lui d’une décision «unilaté