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Législatives

Parmi les «brebis galeuses» du RN, des candidats suprémacistes avec casquette nazie et croix celtique

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Plusieurs dizaines de candidats du Rassemblement national aux élections législatives ont été épinglés ces dernières semaines, notamment pour leur proximité avec des mouvements néofascistes. Si ces propos embarrassent le parti d’extrême droite, très peu ont pourtant été sanctionnés ou désinvestis.
Ludivine Daoudi a été désinvestie en raison des photos où elle arbore une casquette de la Luftwaffe. (DR)
publié le 4 juillet 2024 à 21h32

«Ça y est Jean Moulin est de retour.» Jordan Bardella s’est bien moqué du Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, en débat sur France 2 avant le premier tour des législatives. La pique, digne d’un troll d’extrême droite sur les réseaux sociaux, a pris une autre allure après la publication, par Libération, d’une photo de Ludivine Daoudi, candidate RN posant tout sourire avec une casquette de la Luftwaffe allemande et ornée d’une croix gammée. Si celle-ci, en lice dans la 1ère circonscription du Calvados et dont nous avons aussi révélé les liens avec les ultranationalistes du Parti de la France, a été désavouée par le RN, il ne s’agit pas, là non plus, d’une simple «brebis galeuse» comme elle est présentée par Jordan Bardella et Marine Le Pen.

Slogan de néofascistes français

Julie Apricena, suppléante de Pierre Gentillet dans le Cher, n’a – elle – jamais été sanctionnée malgré des photos sur lesquelles elle porte un tee-shirt frappé de la croix celtique des néofascistes et portant l’inscription «White Pride Worldwide» («fierté blanche partout dans le monde»). Pas p