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Une victoire est une victoire, certes. Mais on peut voir au moins de deux façons très différentes celle remportée d’un cheveu (quelques centaines de voix) par Olivier Faure dans l’élection qui l’opposait une nouvelle fois à son challenger, Nicolas Mayer-Rossignol, pour la direction du Parti socialiste. C’est un fait, le premier secrétaire sortant remporte son quatrième congrès, ce qui sur le papier le place dans la cour des grands dirigeants socialistes, lui qui est en place depuis 2018. Voilà pour la version peu lucide que même l’intéressé et ses soutiens ne défendent pas. Car cette victoire sur le fil – qui est aussi l’échec de la coalition disparate de ceux qui voulaient sonner la fin de son ère – est tout sauf un triomphe, dans un scrutin qui n’aura pas attiré les foules socialistes et qui n’aura jamais passionné le grand public.
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