Menu
Libération
Chez Pol

Pas de présomption de cohérence pour le député macroniste Karl Olive

Article réservé aux abonnés
Face au drame de Vallauris qui a vu le décès d’une fillette de 7 ans percutée par un motard, le député macroniste Karl Olive a plaidé pour «aller vers une présomption de culpabilité», au mépris d’un pilier du droit français. Il y a un peu plus d’un an, il défendait pourtant la présomption d’innocence pour Gérard Depardieu.
Karl Olive, à Paris, le 7 mars 2022. (Denis Allard/Libération)
publié le 2 septembre 2024 à 11h33

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Dimanche, on apprenait que Kamilya, fillette de 7 ans percutée le 29 août par un motard qui effectuait une roue arrière en roulant à contresens à Vallauris-Golfe-Juan (Alpes-Maritimes), était décédée. Un drame rapidement récupéré par les politiques. Et notamment par le député Ensemble pour la République Karl Olive. Sur France Info, l’élu proche de Macron s’est voulu disruptif comme son mentor, proposant tout bonnement de mettre fin à un pilier du droit français : la présomption d’innocence. «Je suis pour un délit de criminalité, je suis pour une présomption de culpabilité. Il faut que nous changions de logiciel, arrêtons la présomption d’innocence, allons vers la présomption de culpabilité», a insisté Olive.

Sauf que, non seulement Olive contredit l’article 9 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 – «Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable» – mais il se