Un journal des bonnes nouvelles. C’est ainsi que Gabriel Attal a fièrement démarré son traditionnel point presse du mercredi, se félicitant d’emblée de «la nette amélioration de la situation sanitaire qui se poursuit». Le porte-parole du gouvernement, qui sortait du fameux conseil de défense sanitaire précédant régulièrement le Conseil des ministres, a d’abord exposé quelques chiffres encourageants sur le front de la lutte contre la pandémie. Il y a eu -30 % de contamination en une semaine, -11 % de personnes hospitalisées et 15 % en soins critiques. Trois semaines après la rentrée, l’épidémie n’est donc pas repartie à la hausse, ce qui «peut être le signe, nous l’espérons, d’une embellie durable», a noté Attal. Autant de données positives qui étaient attendues et pouvaient laisser penser que le gouvernement s’apprêtait à alléger les restrictions dans les départements où l’épidémie est quasi éradiquée. Mais il n’en sera finalement (presque) rien.
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«Triple risque»
«Il ne faut pas crier victoire trop tôt, le virus a toujours su se montrer créatif, a prévenu le jeune ministre. La prudence s’impose donc et nous la maintiendrons tant que le virus continuera à circuler dans le territoire.» Pour résumer : la pression est bien moins forte sur l’hôpital qu’au cœur du mois de juillet lorsque Emmanuel Macron avait été contraint à une intervention martiale pour annoncer aux Français que désormais, c’était le vaccin ou rien. Une allocution qui avait porté ses fruits puisque