«Cette posture de monarque retraité qui assassine ses amis de trente ans par une liste de rendez-vous, c’est affligeant et désolant de médiocrité.» Porté par un haut gradé de la droite, le coup se veut franc. Et vise sans détour Nicolas Sarkozy. Mercredi, à quatre jours du second tour des législatives, l’ancien président de la République a reçu dans ses bureaux de la rue de Miromesnil, dans le VIIIe arrondissement de Paris, la candidate Ensemble Astrid Panosyan-Bouvet, comme l’a révélé le Parisien. L’entrevue n’avait «pas valeur de soutien ni de valeur politique», a fait savoir l’entourage de Sarkozy à Libé.
«On ne va pas aller baiser la babouche, c’est fini tout ça.»
— Un élu LR
Arrivée en tête (41%) dimanche dans la 4e circonscription de Paris, cette très proche d’Emmanuel Macron, cofondatrice d’En Marche en 2016, affrontera au second tour la députée LR sortante, Brigitte Kuster (29%). A droite, la nouvelle a fait l’effet d’une douche froide. «Tout le monde a été estomaqué, rapporte un élu parisien. Il y a un sentiment d’écœurement.» Au Parisien, l’entourage