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Subventions

Dans les Pays-de-la-Loire, la présidente de région Christelle Morançais coupe à la serpe dans les budgets

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Culture, missions locales, planning familial et autres structures régionales… La présidente du conseil régional a décidé de faire du zèle dans les restrictions budgétaires, laissant les agents inquiets et démotivés. Mais pas dans certaines dépenses très politiques.
Lors d'une manifestation à Nantes pour protester contre les coupes budgétaires dans la région Pays-de-la-Loire, le 25 novembre. (Sebastien Salom-Gomis/AFP)
publié le 5 décembre 2024 à 8h18

L’heure n’est pas à la fête. Sur l’île de Nantes, le bâtiment «Reflets» imaginé tout en flex office – où le fait de ne pas avoir de poste de travail attitré – n’a finalement pas été inauguré. Et pour cause : depuis mi-novembre, l’ambiance est davantage aux cartons qu’au champagne dans la région Pays-de-la-Loire. Alors que le gouvernement Barnier a annoncé ponctionner 40 millions d’euros sur les finances de la région, sa présidente, Christelle Morançais, a décidé de faire du zèle. Fin novembre, elle déclarait sa détermination à taper plus fort et à entreprendre des économies de l’ordre de 100 millions d’euros. Le budget et ses coupes tous azimuts devant être votés juste avant les vacances de Noël, le 19 et 20 décembre.

Depuis, les structures apprennent la fin de leur subvention, une par une. Il y a eu la culture d’abord. Même si en réalité, elle est loin d’être la seule. Sont également concernés l’environnement, l’égalité hommes-femmes, le sport, l’emploi. Christelle Morançais, proche de Bruno Retailleau – qui a adhéré à Horizons, le parti d’Edouard Philippe en février – a annon