C’est une affaire qui n’a sans doute pas fini de faire parler d’elle. Selon les révélations, mardi, d’un consortium réunissant l’association Forbidden Stories, seize médias du monde entier et l’ONG Amnesty International, le numéro d’un téléphone portable personnel d’Emmanuel Macron figure dans une liste de numéros sélectionnés «par un service de sécurité de l’Etat marocain», non spécifié, en vue d’un potentiel piratage via le logiciel espion Pegasus, développé par la sulfureuse société israélienne NSO Group. «Si les faits sont avérés, ils sont évidemment très graves», a réagi l’Elysée dans la foulée, ajoutant que «toute la lumière sera [it] faite». NSO, de son côté, a assuré que le chef de l’Etat français «n’a [vait] pas et n’a [vait] jamais été une cible ou n’a [vait] jamais été sélectionné comme une cible par [ses] clients». Quant au royaume chérifien, depuis le début de la série de révélations concernant Pegasus, il martèle ne pas être un utilisateur de cet outil aussi puissant que furtif. Mercredi, le gouvernement marocain a indiqué par communiqué vouloir engager des procédures judiciaires «contre toute partie reprenant à son compte ces allégations fallacieuses».
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