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Tout en appelant la gauche à se rapprocher de lui pour former une coalition, Emmanuel Macron ne fait aucune concession de fond susceptible d’amadouer quiconque moins à droite que Gabriel Attal. Celui qui vient d’essuyer deux cinglantes défaites électorales pense avoir saisi le message envoyé par «les Français» dans les urnes – à savoir, comme il l’a dit mardi 22 juillet sur France 2 : «L’urgence n’est pas de défaire ce qu’on vient de faire. […] La priorité n’est pas de revenir en arrière.» Et le chef de l’Etat d’égrener les sujets prioritaires selon lui pour la fin de son quinquennat : augmentation du temps de travail, réindustrialisation, compétitivité, sécurité, justice des mineurs. Soit exactement sa feuille de route depuis sept ans. Aucune main tendue vers le NFP et son programme, alors qu’il juge dans le même temps que