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On sait, on sait, il ne faut pas prendre les déclarations d’Emmanuel Macron trop au sérieux, surtout celles qui datent un peu, tant elles sont souvent contredites par lui-même ou subissent un vieillissement accéléré lorsqu’elles sont confrontées à sa droitisation et à l’exercice du pouvoir. Mais enfin, certaines valent qu’on y revienne au gré d’une actualité qui leur redonne une certaine pertinence.
Prenez ces propos présidentiels d’avril 2019, lors de la grande conférence de presse du chef de l’Etat en conclusion du grand débat national, lancé pour étouffer répondre au mouvement des gilets jaunes – tout ça ne nous rajeunit pas. A l’époque, Macron s’opposait à la revendication number one des occupants des ronds-points, le «référendum d’initiative citoyenne» (RIC), qui lui «sembl[ait] remettre en cause la démoc