Voilà qui pose son homme (ou sa femme). Le Premier ministre d’Emmanuel Macron se verra «chargé de la planification écologique» à la manière d’un «Jules Ferry» qui, en son temps, «était à la fois président du Conseil et ministre de l’Instruction publique». La référence n’était pas de trop tant Macron, entre les deux tours de la présidentielle, voulait convaincre de sa mue verte et amadouer les électeurs de gauche, se souvenant de ce «combat du siècle» pour s’opposer à Marine Le Pen, la «climatosceptique». Investi officiellement samedi, il a de nouveau parlé, depuis l’Elysée, de «planifier» et fait à la jeunesse «le serment de léguer une planète plus vivable».
Interview