Palais du Luxembourg, mardi 21 janvier dans la soirée. Une vingtaine de socialistes sénateurs, députés, parlementaires européens ou membres du bureau national du parti se retrouvent autour d’un dîner organisé par Alexandre Ouizille et l’eurodéputée Chloé Ridel. Tous ne se retrouvent pas dans la ligne choisie par le PS de ne pas censurer le gouvernement de François Bayrou, le jeudi 16 janvier. Pour eux, les concessions faites par le Premier ministre n’étaient pas suffisantes pour épargner le Palois. D’autant plus que les débats budgétaires qui ont repris au Sénat ne vont pas dans le bon sens estiment-ils. «Ce qui s’y passe est très problématique, souffle Alexandre Ouizille. On assiste à des annulations de crédits en cascade. Aujourd’hui l’équilibre proposé avant le vote sur la censure est en train de s’évaporer. Plus que jamais chez les députés, la censure revient sur la table.»

Pour autant, une majorité de ce groupe de socialistes estime que leur parti doit continuer de discuter avec le gouvernement. Seulement, «il faut des vraies victoires, pas seulement des points qui annulent