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Ce n’est plus qu’une question de temps et de circonstances. Comme souvent dans l’histoire quand les temps sont troublés, la droite française est en train de flancher du côté autoritaire et réactionnaire. Laurent Wauquiez, président (Les Républicains) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, prétendant à l’Elysée a, de façon tout à fait explicite, exposé sur BFM, dimanche soir, ce que l’on pressentait depuis plusieurs années : plus rien d’essentiel ne s’oppose au rapprochement de la droite et de l’extrême droite : «Je ne considère pas que le RN, c’est la peste. Je ne considère pas qu’il faille un cordon sanitaire […] Le seul désaccord que j’ai avec le RN, c’est sur le plan économique.»
Le cœur de la proposition politique du FN, puis du RN, leur constance, c’est la préférence nationale et l’illibéralisme politique. Laurent Wauquiez – et on sait qu’il en est de même pour Bruno Retailleau, l’autre figure de proue de LR – n’ayant rien à redire sur ce versant essentiel du programme de Marine Le Pen, pourquoi ne pas prévoir l’alliance ? Exactement comme Eric