Le karma aurait-il frappé ? Alors qu’il devait prendre part aux manifestations anti-pass prévues samedi, le président du parti pro-Frexit, l’Union populaire républicaine (UPR), ne pourra finalement pas s’y rendre. La raison ? L’ancien candidat à la présidentielle de 2017, qui avait obtenu 0,92 % des suffrages au premier tour, a été testé positif au Covid-19.
«J’ai été testé positif au Covid-19 lundi» après avoir eu des «courbatures, de la fièvre et toussé au cours de la journée de dimanche» explique le patron de l’UPR «en toute transparence» dans une vidéo publiée sur YouTube, test antigénique à l’appui. Si Asselineau «ne nie pas que c’est une maladie qui puisse être très grave dans certains cas», l’ancienne tête de liste UPR aux européennes considère «qu’on a gonflé la gravité de ce variant delta». Le chantre du Frexit dit percevoir la maladie «de [son] point de vue» comme une «grippe assez bénigne».
Soigné à l’hydroxychloroquine
C’est que François Asselineau «va déjà mieux», comme l’apprend le titre de sa vidéo. Le patron de l’UPR explique suivre un traitement à base d’ivermectine et d’hydroxychloroquine. Car, comme tout covidosceptique qui se respecte, Asselineau a pris la défense du Professeur Didier Raoult et de son traitement qui guérirait rapidement et facilement du coronavirus, ce qu’aucune étude n’a jamais prouvé. «Je me suis arrangé pour me procurer des traitements que M. Véran et que M. Macron interdisent aux Français mais qu’ils sont les premiers à prendre : […] de l’ivermectine […] et de l’hydroxychloroquine fabriquée en Chine» développe-t-il. Deux substances qui, d’après lui, ont fait baisser sa température en flèche. «J’avais entre 38 et 39 de fièvre, maintenant j’ai 37,5″ fanfaronne-t-il. Concernant la vaccination, le sexagénaire assure qu’il se fera injecter «si nécessaire, le moment venu, quand il aura le choix, avec le vaccin russe, chinois, français».
Malade, François Asselineau confirme qu’il ne prendra donc pas part aux manifestations anti-pass sanitaire prévues samedi dans toute la France. Le patron de l’UPR devait logiquement défiler à Paris où 10 000 manifestants sont attendus aux côtés du chef des Patriotes Florian Philippot. L’ancien numéro 2 du FN, qui multiplie les prises de paroles contre le pass sanitaire, a néanmoins dû l’utiliser en début de semaine, pour se rendre à une manifestation (anti-pass justement) en Italie. Cocasse.
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