C’est une subtilité qu’il faudra avoir en tête pour suivre la très palpitante baston pour les postes clés à l’Assemblée, les 1er et 2 octobre. La constitution du gouvernement de Sébastien Lecornu traîne tellement que les députés du socle commun candidats à une questure, une vice-présidence de l’Assemblée ou une présidence de commission risquent de devoir faire une croix sur leurs ambitions ministérielles.
Principe de précaution
C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre leur chef, Gabriel Attal, au cours d’un atelier à Arras la semaine dernière. Selon plusieurs sources, le patron du groupe Ensemble pour la République a prévenu ses troupes que le nouveau Premier ministre s’était engagé auprès de lui à ne pas nommer au gouvernement un député qui viendrait d’être élu à un poste à responsabilités à la Chambre basse début octobre. Une telle nomination provoquerait en effet une nouvelle élection à l’Assemblée, que le bloc central ne serait pas assuré d’emporter, tant les relations entre groupes parlementaires sont à couteaux tirés. Trop risqué.
Un principe de précaution qui pourrait toutefois contrarier