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Potentielle primaire à gauche : si l’on en croit ses anciennes déclarations, ce devrait être encore sans Mélenchon

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Le leader insoumis a toujours été un opposant de l’idée d’organiser une primaire pour élire un candidat unique de gauche pour la présidentielle. «Elles donnent la primeur à ceux qui clivent le moins», disait-il en 2023.
Jean-Luc Melenchon, à Paris, le 6 mai 2025. (Abdul Saboor/REUTERS)
par Chez Pol et Eloi Coupry
publié le 21 mai 2025 à 12h24

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A l’approche de l’élection présidentielle de 2027, François Ruffin réclame dans Libé l’organisation d’une «primaire geyser» de la gauche, à laquelle il est évidemment candidat et qu’il «remportera», il en est certain. Si nombreux sont ceux qui pourraient suivre la proposition, il en reste un, un irréductible opposant, qui devrait une fois de plus récuser cette idée : Jean-Luc Mélenchon.

«Le système des primaires est une machine à se donner des claques. Elle égotise, pipolise, nivèle et divise la gauche au profit d’un glissement centriste.» Dans son livre l’Autre gauche (2009), d’où est tirée la citation, celui qui venait alors de fonder le Parti de gauche après sa rupture avec le PS rejetait déjà le principe de cette élection, contraire à son idée d’une stratég