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Si la question d’une primaire cause quelques maux de tête à gauche – notamment entre socialistes et insoumis –, la macronie aussi va devoir faire un petit stock de Doliprane. Car l’autoproclamé «bloc central» fourmille aussi de prétendants à la magistrature suprême, entre Edouard Philippe – qui s’est déjà déclaré –, Gabriel Attal, François Bayrou ou encore Gérald Darmanin. Ce dernier a d’ailleurs fait sa rentrée hier et ouvert sa petite boutique perso, Populaires. Un caillou sur le chemin de 2027, même si l’ex-ministre de l’Intérieur estime sur France Inter qu’il est «beaucoup trop tôt» pour parler de cette échéance.

Néanmoins, il se dit ouvert à une primaire : «Nous devons avoir un seul candidat. Soit il est sélectionné naturellement, par les sondages, son énergie, son programme, le fait qu’il soit incontestable. […] Soit il faudra trouver un moyen de le sélectionner.» Et à ce moment-là, une primaire devra être envisagée. Et l’ancien ministre d’exclure que son camp parte en 2027 avec «plusieurs candidats». «Si nous sommes divisés, on regardera le second tour à la télévision et on sera en train de choisir entre M. Mélenchon et Mme Le Pen, prophétise-t-il. Le pire des scénarios pour le bloc central et pour les Français.»

Pour autant, Darmanin ne se positionne pas encore ouvertement, jurant qu’il n’a pas l’«obsession de la présidentielle». On n’est cependant pas obligé de le croire.