L’échéance est judiciaire autant que politique. Trois mois après le séisme provoqué par l’article du Canard enchaîné révélant que son épouse a déposé une main courante contre lui début septembre pour des faits de violence, le député LFI du Nord Adrien Quatennens doit comparaître ce mardi devant la procureure de la République du Nord, à Lille, dans le cadre d’une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité, parfois appelée «plaider coupable». De cette échéance dépend son éventuel retour à l’Assemblée, après plusieurs semaines en arrêt maladie, et sa mise en retrait de ses fonctions de coordinateur de La France insoumise dès la révélation des faits par l’hebdomadaire.
Jointe par Libération, l’avocate d’Adrien Quatennens, Me Jade Dousselin, n’a pas souhaité s’exprimer avant l’audience. Dans un communiqué diffusé le 21 novembre, elle estimait que son client avait «accepté cette procédure dans la continuité de sa volonté de vérité et d’exemplarité». Dans un communiqué paru mi-septembre, l’élu reconnaissait des «disputes» dans un contexte de séparation, au cours desquelles