Pour ne rater aucun billet de Thomas Legrand, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques.
En septembre, Jean-Luc Mélenchon donnait à son dernier livre un titre en forme de message de la part d’un vieux dirigeant méritant qui, à l’issue d’une longue vie militante, se décide à passer le flambeau en partageant sa riche expérience : Faites mieux ! (Robert Laffont). Eh bien dans des circonstances particulières, faire mieux, c’est exactement ce qu’essaient les partis de gauche dans leur ensemble (et une grande part du monde syndical et associatif) avec cette union appelée Front populaire. Et faire mieux, face au péril de l’extrême droite, c’est tout faire pour l’union.
Dans cet objectif, l’un des éléments qui aiderait serait l’assurance que Jean-Luc Mélenchon ne soit pas la tête de proue du mouvement en cours. Et même qu’il prenne du recul. Ce serait dommage que Jean-Luc Mélenchon finisse sa carrière comme ce vieux grincheux qui s’accroche au comptoir, alors que l’établissement ferme, que le patron commence à mettre les chaises sur les tables, et à qui la patronne est obligée de dire <