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Pour Eric Piolle, la suspension de son mandat de porte-parole des verts est une vengeance de Marine Tondelier

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Le maire a été suspendu mardi 16 septembre de ses fonctions de porte-parole du parti Les Ecologistes à titre conservatoire, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à son encontre à Grenoble pour «concussion». Une décision «lunaire», selon son entourage.

Le maire de Grenoble, Eric Piolle, le 12 février 2025. (Maxime Gruss/AFP)
Publié le 17/09/2025 à 8h56

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Eric Piolle s’est vu signifier mardi 16 septembre par les instances du parti Les Ecologistes sa suspension de son poste de porte-parole du mouvement. A l’origine de cette sanction, des révélations du Canard enchaîné datant de 2024 : Piolle aurait augmenté le salaire d’un collaborateur qui devait en rétrocéder une partie à la première adjointe Elisa Martin, devenue depuis députée LFI de l’Isère. Une enquête pour «concussion» et «recel de délit» a été ouverte à cette époque. Mais le maire de Grenoble n’a pas été entendu par la justice, et encore moins condamné.

«Vous cherchez à savoir si je suis coupable, vous le ne saurez pas à ce stade, avait fait savoir Piolle à une délégation du bureau politique des écolos, le 18 mai dernier. Je sais que c’est inconfortable pour vous, mais je vous demande de dépasser cette i