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Quand c’est plus l’heure…
Plus de deux semaines après le succès relatif de la gauche aux législatives, Macron n’a pas nommé de Premier ministre et le NFP a été, jusqu’ici, incapable de proposer un nom pour Matignon. De quoi faire enrager François Ruffin, l’un des initiateurs du NFP au soir de la dissolution surprise. «Les partis recommencent ce qu’ils faisaient avant, les calculs cyniques et les petits intérêts particuliers», débine l’ex-insoumis sur France 2, qui regrette que la gauche n’ait pas mis «ce temps au service des Français» pour, notamment, tenter d’abroger la retraite à 64 ans. «Les paroles qui désespèrent ne sont pas les bienvenues en ce moment et ne servent à rien», a répliqué Mathilde Panot sur France Inter. Mais désormais, flingue encore Ruffin, «c’est trop tard» : «Il y a une fenêtre d’opportunité qui s’est refermée. La politique, c’est se saisir du moment. On avait une fenêtre d’opportunité ouverte, on pouvait se glisser à l’intérieur. Il va falloir rouvrir cette fenêtre à la rentrée. On voit que l’esprit est ailleurs.» Il vise notamment Jean-Luc Mélenchon, son meilleur ennemi, dont l’esprit est tourné vers 2027, d’après sa dernière sortie dans la presse européenne. «Ce qui semble compter p