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C’était en septembre, il y a trois mois, ressenti trois ans : un cadre du groupe Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance) nous expliquait qu’il aurait préféré que sa famille politique s’inscrive, pour une fois, dans l’opposition. Rien de tel, à l’en croire, pour souder les troupes macronistes et préparer au mieux 2027. En décembre, et après la chute du gouvernement Barnier, notre élu n’a pas changé d’avis. Sa position reste malgré tout très minoritaire et à rebours des «efforts du Président pour aligner tout le monde». Tel Sylvester Stallone dans Cliffhanger ou une moule sur un rocher, la macronie s’accroche donc au pouvoir.
«C’est sûr que c’est confortable, l’opposition. Mais pas très responsable», nous résume un député EPR. «Tous les partis modérés, des socialistes aux LR, doivent accepter de prendre leur part de responsabilité, estime de son côté le député de Paris et proche d’Emmanuel Macron, David Amiel. Sinon, on alimentera un rejet gigantesque de la classe politique, perçue comme cynique et sect