«Mon plan ou le chaos». Pour sa rentrée politique, François Bayrou revisite l’adage gaullien. Certes, le Premier ministre ne peut pas – comme le fondateur de la Ve République le pratiquait en son temps et comme le Béarnais aurait aimé – user du référendum pour faire adopter son plan de rigueur chiffré à 44 milliards d’euros d’efforts pour 2026 afin de ramener le déficit public à 4,6 % du PIB l’an prochain contre 5,4 % prévu cette année (et encore si tout va bien…).
Mais à peine plus d’un mois après s’être adressé aux journalistes derrière un pupitre solennisant son «moment de vérité» avec les Français, le chef du gouvernement a choisi de dramatiser sa rentrée. Une conférence de presse, ce lundi 25 août à 16 heures. «Seule l’adhésion des Français peut changer les choses dans ce climat de rapport de force», estime Bayrou dans le Parisien. Et il y a du boulot…
Fin juillet, l’Ifop mesurait une impopularité record pour le Premier ministre : à peine 18 % de personnes interrogées satisfaites de son action. Quelques jours plus tôt, juste après son intervention du 15 juillet, le même institut pointait