Entre leur installation en septembre et leur censure en décembre, Michel Barnier et son gouvernement n’auront connu que dix Conseils des ministres. Les occasions de s’asseoir à la même table pourraient être comptées également pour son successeur, François Bayrou, et ses ministres, dont la longévité n’est pas mieux assurée. Trois semaines après la nomination du maire de Pau à Matignon, le nouveau gouvernement prendra le matin du vendredi 3 janvier le chemin de l’Elysée pour son premier Conseil des ministres – précédé, comme de coutume en début d’année, par un petit déjeuner au tout proche ministère de l’Intérieur.
Contrairement à une première indication, le projet de loi «d’urgence» pour Mayotte, dévasté mi-décembre par le cyclone Chido, ne sera pas présenté lors de ce Conseil des ministres, mais à l’occasion du prochain, a fait savoir Matignon jeudi. Ce délai doit permettre de «continuer la concertation» avec les élus de l’archipel, a justifié l’équipe du Premier ministre. Le texte doit reprendre une partie des mesures du plan «Mayotte debout» présenté par François Bayrou, notamment celles visant à accélérer les travaux de reconstruction.
Ce gros morceau renvoyé à plus tard, on ignorait encore jeudi en milieu de journée l’agenda de la réunion. E