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Pour les européennes, l’UDI rompt avec la droite et flirte avec les macronistes

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Les centristes d’Hervé Marseille aimeraient s’allier avec la majorité présidentielle pour le scrutin du 9 juin. Ils refusent de faire campagne avec Les Républicains, accusés de trop pencher à droite. L’option d’une liste autonome est encore sur la table.
La président du parti UDI, Hervé Marseille, au Sénat, le 7 novembre 2023. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 8 février 2024 à 7h02

Plutôt seuls que mal accompagnés. C’est à gros traits l’état d’esprit des centristes qui, à quatre mois des élections européennes, se grattent la tête. «Il y a l’embarras du choix ou le choix de l’embarras», résume avec le sourire Hervé Marseille, le patron de l’Union des démocrates et indépendants (UDI). Sa formation est tiraillée entre plusieurs options. La première serait de s’allier avec le partenaire historique Les Républicains (LR), comme à la dernière présidentielle et aux législatives. Mais chez les centristes, l’idée de rouler avec le très droitier François-Xavier Bellamy, désigné en janvier tête de liste de la droite, n’enchante personne. «Avec Bellamy, LR a fait un choix à droite toute, relève Olivier Henno, sénateur centriste du Nord. Il est opposé à l’IVG. Pour nous, enfants de Simone Veil, c’est impossible !» L’hypothèse que les sortants Nadine Morano et Brice Hortefeux figurent sur la liste LR ne passe pas mieux dans les rangs de l’UDI.

Entre la boutique centriste fondée par Jean-Louis Borloo et Les Républicains, désormais, les relations sont fraîches. Les négociations lors des de