Passer de douze à quinze sièges ? Dépasser les vingt ? C’est là le pronostic affiché par les écologistes pour les élections sénatoriales qui se dérouleront dimanche 24 septembre. Pour ce scrutin particulier (indirect, tantôt majoritaire, tantôt de liste selon les départements), ils en remettent quatre en jeu sur les douze qu’ils possèdent. Réunis ce mardi en conférence de presse à leur siège, rue des Petits-Hôtels à Paris, les Verts ont partagé leur volonté de consolider leur groupe au Sénat. Mais pas seulement : «C’est aussi l’occasion de renforcer la parité, avec de nombreuses femmes candidates», insiste Aminata Niakate, porte-parole du parti.
«Même pas peur»
L’enjeu principal consiste à grignoter la droite, majoritaire au sein de la Haute Assemblée et qui le restera. A Paris notamment, où douze sièges sont à pourvoir, LR part ainsi dispersée, avec trois listes distinctes. L’occasion rêvée pour la liste PS-EE-LV-PCF, dont l’écolo Antoinette Guhl est en deuxième position : «Nous pouvons compter sur cette liste d’union et sur les faiblesses de la droite pour porter deux ou trois sénateurs écolos de plus», pronostique-t-elle. L’ancien candidat écolo à la présidentielle Yannick Jadot, en cinquième position sur la liste, devrait ainsi transiter du Parlement européen vers le palais du Luxembourg.
Un autre département, bie