Du jour au lendemain, Lucie Castets a dû enfiler les habits de politique. Haute fonctionnaire, l’ancienne directrice financière de la mairie de Paris a découvert en quelques semaines les déplacements de terrains, les réunions à rallonge avec les chefs de partis ou les interviews matinales. Selon de nombreux cadres qui l’ont croisée durant l’été, la trentenaire y aurait même pris goût. Ça tombe bien, depuis qu’Emmanuel Macron a choisi de nommer Michel Barnier Premier ministre le 5 septembre, voilà l’énarque que le Nouveau Front populaire voulait installer à Matignon confrontée à une interrogation que se sont posée des milliers d’élus ou aspirants élus avant elle : comment durer dans ce milieu ?
Pour le moment, Lucie Castets reconnaît ne pas encore avoir trouvé la réponse. Malgré tout, la Normande a décidé, après une petite coupure, de réoccuper le terrain en tant que candidate de la coalition de gauche à la primature au cas où Barnier se ferait censurer rapidement. «Tout de suite on accueille notre future Première ministre», annonce ainsi le codirecteur de l’Humanité Sébastien Crépel, ce vendredi 13 septembre pour le premier é