Etre ou ne pas être de ceux dont «le nom circule» pour Matignon ? Plus Emmanuel Macron diffère la nomination d’un nouveau Premier ministre, plus s’allonge la liste des personnalités «pressenties» pour le poste – sans que soit très clair qui exactement les y voit, ni quelles sont leurs chances d’y parvenir. Et si c’était Xavier Bertrand ? Ou le maire socialiste de Saint-Ouen, Karim Bouamrane ? Sauf si Bernard Cazeneuve… ou un grand patron… Les sept ou huit noms «qui tournent» sont souvent plausibles, mais rarement étayés, sauf par d’abondantes citations anonymes commentant leurs mérites et leurs handicaps respectifs.
Pour les intéressés, il est flatteur d’être de ce petit club. Mais pas toujours prometteur : figurer parmi les premiers cités, c’est parfois faire office de ballon d’essai, manière pour l’équipe présidentielle d’habiller le vide, de lancer les observateurs sur de fausses pistes ou de tester à peu de frais les réactions du milieu politico-médiatique. Trop évidentes ou trop longtemps citées, les premières pistes peuvent vite perdre leur attrait. «D’expérience, le Premier ministre n’est jamais parmi tous