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Pour Rachida Dati, les échecs volent en escadrille

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Favorite des municipales à Paris, la ministre de la Culture enchaîne toutefois les déboires judiciaires et à l’Assemblée ces derniers jours.
La ministre de la Culture, Rachida Dati, à l'Assemblée, à Paris, le 30 juin 2025. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 1er juillet 2025 à 11h12

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Tout joueur de Mario Kart a déjà connu cette sensation désagréable au possible : en tête dans le dernier virage, un terrible enchaînement carapace bleue, redémarrage contrarié par une peau de banane, carapace rouge, chute dans le vide, le condamne à une rageante 7e place. Eh bien ce joueur de Mario Kart, en ce début d’été, c’est un peu Rachida Dati. Car la favorite des sondages (à ce stade) pour les municipales à Paris cumule les revers cuisants depuis quelques jours.

Cela a commencé mercredi 25 juin, quand ces gros malades de sénateurs ont refusé tout compromis avec les députés et mis un coup d’arrêt à la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille (loi PLM) – un texte très énergiquement défendu par Dati qui y voit son atout maître pour remporter la mairie de la capitale en 2026. Lâchée notamment par les élus de droite à la chambre haute (et plus globalement LR, parti dont elle est toujours membre), la ministre de la Culture