Menu
Libération
Chez Pol

Pour sa niche parlementaire, le Modem mise sur le consensus à l’Assemblée

Article réservé aux abonnés
Le parti de François Bayrou présente, ce jeudi 6 mars, une série de propositions de loi susceptibles d’être adoptées dans l’hémicycle, et même de poursuivre leur parcours au Sénat. Une façon de défendre la culture du compromis chère au Premier ministre.
Marc Fesneau, président du groupe Modem à l'Assemblée nationale, le 5 février dans l'hémicycle. (Magali Cohen/Hans Lucas. AFP)
publié le 6 mars 2025 à 12h21

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Tels des canidés qui ressemblent à leur maître, les niches parlementaires sont souvent à l’image de leur groupe politique. A l’automne, les insoumis se sont battus en vain pour essayer d’abolir la réforme des retraites. En janvier, les socialistes se sont félicités d’avoir fait passer de nombreuses mesures grâce à la clémence du camp présidentiel. Une forme de récompense pour leur non-censure, mais sans garantie que les textes poursuivent leur parcours législatif. En février, Les Républicains ont mis en scène un hémicycle fracturé en deux sur les questions migratoires, avec la gauche unie contre le socle commun appuyé par l’extrême droite, en faisant voter une restriction du droit du sol à Mayotte.

Un seul texte clivant

Et c’est désormais au tour du Modem de tenter de faire adopter ses propositions de loi (PPL) pendant toute une journée, ce jeudi 6 mars d