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Chez Pol

Pour Sandrine Rousseau, Gérald Darmanin «met l’intimidation au-dessus des lois»

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Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
Sandrine Rousseau se réserve «la possibilité de donner des suites judiciaires» aux menaces du ministre de l'Intérieur. (Albert Facelly/Libération)
publié le 9 septembre 2021 à 11h19

Flic ou voyou

Répondant à une attaque de Sandrine Rousseau sur les accusations de viol à son encontre, Gérald Darmanin a menacé, mercredi sur France inter, de révéler des conversations privées entre eux. Des échanges dans lesquels, selon le ministre de l’Intérieur, la candidate à la primaire écolo lui «demandait d’être nommée directrice de l’Institut régional d’administration de Lille» lorsqu’il était ministre de l’Action et des Comptes publics. «J’avais été sélectionnée à l’issue des trois entretiens préalables à l’embauche, désignée première. C’est Darmanin qui bloquait ma nomination, donc oui, je lui ai demandé un rendez-vous par SMS», explique Rousseau sur France info ce jeudi. Avant de rendre les coups : «En tant que premier policier de France, il enfreint la loi sur un plateau, puisque la menace de diffuser des conversations privées est punissable [une affirmation à nuancer, comme Checknews vous l’explique ici