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On a bien compris qu’au prétexte de la «stabilité institutionnelle», Emmanuel Macron, principal artisan du chaos actuel, cherche en fait la continuité du macronisme. Malgré deux défaites lors des deux dernières élections. Il est sidérant de penser qu’un camp qui a fini troisième des dernières législatives, avec 20 % des suffrages au premier tour, et qui n’a sauvé les meubles au second que grâce à la constitution d’un front républicain pour dire non au RN, se considère encore comme central. Ce déni teinté de suffisance, qui fait du réel un détail et du compromis une faiblesse, est typiquement macroniste. Depuis 2017, les tenants du «cercle de la raison» imposent leur vol